La grande énigme du plaisir féminin:Una ayuda para Bibiana Aído

Elene Usdin, pistilo de 2009

No es la primera vez que nos ocupamos del tema: Entre feministas anda el juego: Incomodo de Rahola por la topografía clitoriana de Aído

 

Bibiana Aido y algunas disposiciones llamativas de su Ministerio

Y al haber leído hoy  La grande énigme du plaisir féminin, en  Le Monde.fr , creemos que puede ser una gran ayuda para la ministra Bibiana Aido y las Juntas extremeña y andaluza que ya han demostrado con creces sus interés por el placer femenino localizado al parecer en el clítoris. Como fueron objeto en su día de abundantes burlas por parte de varones, sólo preocupados por su propio placer, y feministas exarcerbadas, significamos con este artículo del sesudo Le Monde la preocupación que también existe por este crucial problema allende nuestras fronteras, manifestada en las siguientes interrogantes:

Où chercheurs et médecins s’interrogent : le point G n’existe pas ou les mauvais amants sont légion

Où un homme engagé reconstruit le clitoris des femmes excisées Où nous découvrons la forme exacte du clitoris

Où nous apprenons qu’un gel pourrait remplacer le préservatif, et la testostérone aider les femmes

Où l’on mesure que nous commençons à peine à fouler la terra incognita du désir féminin

Où un antidépresseur est testé pour rendre le désir sexuel aux femmes

Les clés du désir

 

De fácil traducción o para qué están los abundantes traductores on line: El punto G no existe o lo malos amantes son legión, entre otros. O

“Novecientos pares de gemelas de 22 a 83 años dieron respuestas muy diferentes para localizarlo, y la mitad declaró no conocerlo. Si éste tuviera una realidad anatómica, habrían respondido con nitidez, situándolo en el mismo lugar. Los investigadores ingleses concluyeron: el punto G es una invención de la sexología.”

De donde se deduce la ardua tarea que tiene Bibiana y sus colaboradoras ante si.

«Vous vous rendez compte, monsieur, qu’il n’existe aucune formation à la sexologie à l’université ? Elle est juste une spécialisation en fin d’études, facultative, même en gynécologie. Quant aux recherches médicales sur l’anatomie du clitoris, ou le point G, elles sont toutes récentes, et ne trouvent pas de financement.» Odile Buisson est en colère. Gynécologue obstétricienne à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, femme rousse de 40 ans, elle a réalisé en mai 2009 une première française : une sonographie complète en 3D d’un clitoris.
Nous sommes au congrès annuel de gynécologie à l’espace Cardin, où elle présente ses extraordinaires images. Ce jour-là, tous, médecins, psychologues, journalistes des magazines féminins, débattent passionnément. Car selon une étude du King’s College de Londres, publiée en début d’année, le fameux point G, un des endroits essentiels de la jouissance des femmes d’après le docteur Ernest Gräfenberg qui l’a identifié en 1950, n’existerait pas.

Neuf cents paires de jumelles de 22 à 83 ans ont donné des réponses très différentes pour le localiser, et la moitié a déclaré ne pas le connaître. Si celui-ci avait une réalité anatomique, elles auraient répondu avec netteté, en le situant au même endroit. Les chercheurs anglais ont conclu : le point G est une invention de la sexologie.

.Aussitôt, une tempête de protestations s’est levée. Aux Etats-Unis, la sexologue Beverly Whipple, auteur de l’ouvrage grand public The G. Spot (Le Point G, Robert Laffont, 1982) s’est moquée. Certaines jumelles interrogées n’auraient-elles pas des amoureux moins entreprenants que d’autres ? A-t-on distingué les femmes homosexuelles et bisexuelles, souvent plus au fait de la sensibilité du sexe féminin ?

Odile Buisson, elle, a répondu avec quatre collègues dans The Journal Medicine par un article intitulé : «Qui a peur du point G ?» Au congrès de gynécologie, elle ironise : «La question du King’s College me semble biaisée : “Pensez-vous avoir une zone sensible de la taille d’une pièce de monnaie sur la face antérieure de votre vagin ?” Franchement, on me l’aurait posée, j’aurais dit non. Remarquez qu’une femme sur deux a quand même répondu qu’elle connaissait cette zone. Mais ce qui m’énerve le plus dans cette histoire, c’est l’ignorance complète de l’anatomie du clitoris.»

Le psychiatre et spécialiste du couple Philippe Brenot, lui, me dira : » Il existe deux points G. Un point G fantôme. Et un point G réalité. Le premier est le vieux fantasme masculin selon lequel un homme pourrait faire jouir une femme à volonté, et, en ces temps de technologie avancée, la déclencher comme un sex-toy. Le second est une zone sensible associée au clitoris.» Selon lui, il faut surtout poursuivre les études sur l’anatomie féminine, la biologie du plaisir et les enquêtes sur les pratiques sexuelles.

Car aujourd’hui, quarante ans après la première assemblée du MLF, en 1970, nous ne savons toujours pas grand-chose de la sexualité et du plaisir des femmes, faute de recherche, de moyens et de formation universitaire. Elle reste le «continent noir» dont parlait Sigmund Freud”

 

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